Les bienfaiteurs

Le Fonds Ancien & Régional ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui si de nombreux collectionneurs n’avaient pas confié leurs collections, leurs dossiers et notes personnelles.

 

Quelques portraits :

 

Maurice Martineau (1854-1928)PHOTO 5

Saintais, négociant en cognac et bibliophile passionné, il a collecté environ 10 000 documents (manuscrits, affiches, livres, gravures, photos) tous relatifs à Saintes et à la Saintonge. Grâce à son don en 1928, le FAR s’est enrichi de livres d’heures manuscrits enluminés, d’incunables, d’éditions rares du XVI° siècle, d’un fonds de gravures et d’une belle collection d’autographes de personnalités saintaises et saintongeaises.

 

Baron Eugène Eschassériaux (1823-1906)

Issu d’une famille d’hommes politiques originaires de Thénac, le baron Eugène Eschassériaux lègue en 1906 à la Ville de Saintes sa bibliothèque d’homme public. Ce fonds constitué de livres, d’un grand nombre de titres de presse locale et surtout de liasses qu’il a lui-même constituées sur ses amis et adversaires politiques, constituent un fonds incontournable pour l’étude de la vie politique, notamment le Bonapartisme, en Charente-Inférieure au XIX° siècle.
Son arrière petit-fils, le Baron de Chaubry, remet en dation à la Ville de Saintes en 1991, la plus grande partie de la bibliothèque privée de son ancêtre et notamment les manuscrits du Baron.

 

Colonel Fernand Faucher de La Ligerie (1847-1907)

Le Colonel remet à la Ville de Saintes en 1907 la bibliothèque dont il a hérité de son oncle Auguste Verchère de Reffye (1824-1905), grand bibliophile. Ce sont 700 ouvrages d’auteurs du XIX° siècle aux éditions rares, sur grand papier et aux reliures remarquables. Plusieurs sont dédicacés de leurs auteurs comme Victor Hugo et Alfred de Vigny.

 

Charles Dangibeaud (1851-1935)

Charles Dangibeaud, avocat de formation, assure la direction des musées de Saintes de 1885 à 1935 et de la bibliothèque de 1913 à 1935. Il collecte plusieurs dizaines d’affiches publicitaires de la fin du XIX° siècle, de très nombreuses cartes postales et des documents de la vie quotidienne saintaise. Son journal, remis à sa mort à la bibliothèque, ouvert seulement en 2000 à la demande de Charles Dangibeaud, est une source pleine d'anecdotes amusantes sur les saintais.